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vendredi à 23H50 | WALL OF SOUND
L’ÉQUIPE du festival est heureuse de vous annoncer la venue exceptionnelle du groupe anglais THE LIBERTINES en remplacement de KING GIZZARD & THE LIZARD WIZARD*. Le groupe emmené par Pete Doherty – Chant et guitare, Carl Barât – Chant et guitare, Gary Powell – Batterie et John Hassall – basse, donnera deux concerts exclusifs en France cet été au Motocultor Festival à St-Nolff et à la Check In Party à Guéret le 19 août 2022. Créés à la fin des 90’s à Londres, THE LIBERTINES incarnent depuis toujours les enfants terribles du rock british, ils célèbreront sur scène les 20 ans de leur premier album « Up The Bracket » produit par Mick Jones des Clash. L’aventure de ce groupe mythique se poursuit à la scène avec fougue et passion.
vendredi à 22h | WALL OF SOUND
On ne va pas se mentir, Sha sha sha, on tient là un très grand groupe. Formé à Dublin en 2017, le quintet aura signé 3 albums en quatre années. 3 disques imparables signés tous 3 chez Partisan Records. L’alchimie développée ici est vieille comme le monde, c’est l’histoire d’un combo magique, de personnalités fortes qui décident de créer ensemble. Au point de départ une école de musique, une passion commune pour la poésie de Kerouac à Joyce, de Yeats à Ginsberg, une sincérité dans la composition et une envie d’en découdre. Quoi qu’il en coute : d’heures de sommeil rogné, de concerts éclatés aux quatre coins du monde, de fatigue et de rencontres intenses et dépareillées, la vie du groupe est primordiale, vitale. L’urgence est là : maintenant. On connaît ces fusées, de Nirvana aux Strokes, du Clash à Idles, ce sont des météorites, des fulgurances, des tempéraments. Fontaines DC (pour Dublin City) est de ce ciment. Ce ciment qui ne prend qu’avec à sa tête, une grande voix. Grian Chatten est de ce rang, celui des grands dont le timbre, le phrasé, le grain est unique. On ne va pas se mentir, Sha sha sha, c’est sûr, Fontaines DC est un très grand groupe !
samedi à 00h30 | WALL OF SOUND
Putain, putain, c’est vachement bien, nous sommes quand même tous des Européens, chantait l’éternel Arno (RIP) au sein de TC Matic. Qu’aurions-nous su sans cette Europe ouverte de cette fanfare techno née à Hambourg en 2015. Meute est aujourd’hui un groupe phare, remplissant à ras bord un Olympia survolté en mars dernier. Meute est sur les ondes, Meute est sur les scènes du monde entier… ainsi en 2019, le groupe visite 14 pays européens en quarante dates. Quarante concerts qui scellent le succès public du combo. Il faut dire que les arrangements du groupe sont somptueux et que l’énergie développée à la scène par la formation costumée en véritable marching band ne laisse pas insensibles. Le choix des titres repris opère le reste et signe la grande originalité de Meute. Laurent Garnier, Flume, The Blaze, Disclosure… le répertoire revisité à la sauce brass band techno est imparable et les prestations scéniques toujours jouissives. Putain putain c’est vachement bien : Meute !
vendredi à 19h30 | WALL OF SOUND
Le quintet formé en 2014 à Brixton au sud de Londres réveille le rock et le punk anglais depuis déjà deux disques et plusieurs centaines de concerts donnés sur la planète. C’est dans un pub de leur ville, The Queens Head que Shame a démarré ses répétitions, à cette même adresse qui a vu naître également l’autre légende de la ville, la Fat White Family. C’est ici donc, que la bande de Charlie Steen a composé et répété cette musique insurrectionnelle appelant autant à la révolte dans la rue qu’à celle de l’homme dans son propre parcours de vie. Il y a chez Shame ce goût pour un punk pète sec mais dansant, une musique tonitruante mais invitant aux déhanchements. On pense à Gang Of Four, aux Talking Heads côté musique mais aussi aux Clash pour l’attitude et la droiture. Et si ces derniers ont dégainé l’explosif « the guns of Brixton », Shame sait définitivement aussi faire parler la poudre.
samedi à 22h55 | WALL OF SOUND
Nous devons bien avouer que le troisième disque paru en 2021 ainsi que l’intense tournée qui a suivi ont été déterminants pour la programmation de Feu! Chatterton sur le tarmac de la Check In Party. Les deux premiers opus, Ici le jour en 2015 et L’Oiseleur en 2018, avaient bien assurément marqué nos esprits, mais le registre très chanson française des titres l'emportait sur la pop. Avec Palais d’argile les cartes sont rebattues et l’approche très rock et électro des morceaux lui confère une densité et une force nouvelle qui permettent à Feu ! Chatterton de livrer un live très solide et très percussif. Un monde nouveau. Est-ce l’influence du sieur Arnaud Rebotini à la production du disque qui opère ? Assurément mais pas uniquement ! Feu ! Chatterton nous parle, Feu ! Chatterton a coupé le bouton « pause » pour le bouton « play », Feu ! Chatterton brûle toujours intérieurement mais c’est un brasero qu’il nous invite à partager pour nous réchauffer dans ce froid sidéral des idéologies et si ses noirs désirs sont toujours introspectifs nous sommes conviés à les partager à la scène en compagnons des très bons jours.
samedi à 19h10 | WALL OF SOUND
Oiseau rare, migrateur trouant la nuit élégiaque de sa superbe folk, Kevin Morby se devait d’être inscrit en lettres capitales, sur le plan de vol de cette édition, numéro deux, de la Check In Party. L’homme de Lubbock – Texas, a dévoilé en mai son septième album nommé « this is a photograph ». Un album en délicatesse, toujours, sensible et poignant, évidemment, introspectif et fidèle à l’image d’un artiste qui se moque de la tendance du moment. Morby écrit sur sa vie, son expérience sensorielle, son parcours d’homme autant que de sa carrière de musicien. Hier l’urgence de la grande ville et la fascination qu’elle exerce sur City Music, aujourd’hui c’est l’album des photos de famille qui s’égrène. Morby a perdu ce père que l’on croise sur le titre éponyme de l’opus, ce père hier si plein de vie et de force sur cette photo jaunie et ce père qui quitte le repas de famille, le cœur à l’arrêt. C’est album du temps qui passe, de cette photo qui se racornie en un clin d’œil, un battement de cil. C’est en groupe que Kevin viendra nous conter l’aventure des humains, avec sa folk céleste en bandoulière, sa guitare aérienne, son rock Dylanien et son incontestable classe vocale de Yankee romantique et sincère.
vendredi à 18h40 | AIR FORCE ONE
Le 22 mars 2022, Last Train entrait dans la légende en remplissant la mythique salle de l’Olympia, du 28 boulevard des Capucines, Paris 9. Il aura fallu attendre trois années pour que le rêve de ces gosses d’Altkirch, Alsace s’accomplisse. Il aura fallu attendre beaucoup plus, en fait. L’histoire de ces 4 fantastiques là, débute au collège en 2007. Premiers concerts en bar dans sa ville d’origine et le cercle s’élargit petit, petit, petit à petit le nom circule, les concerts sont bons, les titres accrochent les oreilles. 350 dates plus loin, deux albums repérés et salués de tous, Last Train s’affirme comme le groupe de rock tricolore. Un rock malin, qui sent le cuir stylé du perfecto, un rock d’atmosphère, qui cogne et caresse, qui vous botte les fesses. Sur scène, c’est la messe de minuit, entre montées telluriques des guitares et plages musicales suspendues, tout l’espace scénique s’anime, structure rythmique souple et précise, guitariste possédé et chanteur au front comme sur une barricade. Let there be sound, there was sound, Let there be light, there was light. Let there be drums, there was drums. Let there be guitar, there was guitar. Oh! Let there be rock !
vendredi à 01h55 | WALL OF SOUND
Simon Henner est un musicien de haut-vol dont l’exigence artistique se conjugue toujours à l’élégance. Que ce soit dans ses projets en groupe, de Nasser à Husbands en passant par son travail de réalisateur pour Kid Francescoli, ses projets partagés avec Fred Nevché ou Benjamin Faugloire (Sofa), il tisse un travail très personnel et très charnel sur la matière sonore et sur la mélodie. French 79 à sa patte, sa griffe, à l’image de ce logo qu’il décline sur ses albums (de Olympic en 2016 à Joshua en 2019) et dans sa très soignée scénographie du moment. On dira qu’il a sa « touch », quoi de plus normal pour cette enfant de la French ! C’est dans cette droite ligne qu’il écrit une suite au mouvement, une extension, un bonus. Le succès planétaire qui l’accueille lors de cette tournée actuelle, de San Francisco à Berlin, de New-York à Prague et de Toronto à Guéret en témoigne : French 79 est une étoile qui file haut et fort.
vendredi à 21h10 | AIR FORCE ONE
Chronique d’une mort annoncée : le 1er novembre 2022, la date ne s’improvise pas, toujours à l’Olympia, toujours 28 Boulevard des Capucines, Paris 9, se tiendra l’ultime concert du duo Mansfield.Tya. Né à Nantes, sur les bancs des Beaux-Arts en 2002 de la rencontre de la guitariste Julia Lanoë et de la violoniste Carla Pallone, le duo aura gravé 5 albums, visité nos villes de théâtre en cafs’-cons’, de festivals en salle de concerts, traversé nos vies avec des titres troublants et entêtants. Une histoire de sentiments entre nous, une histoire remplie de fidèles gagnés d’année en année par la beauté des mélodies, la charge des paroles, l’unicité d’un groupe au caractère si téméraire et surtout si libertaire. Mansfield.Tya est un duo complexe, tout autant punk que baroque, tout autant mélancolique que dramatiquement entrainant. La plus grande difficulté est ici de tenir cette corde si ténue, de ne pas chavirer dans la caricature, d’écrire avec justesse. Pour tenir cette ligne artistique avec toute cette honnêteté, cette justesse, les deux ont vécu en parallèle d’autres histoires, Sexy Sushi, Kompromat (avec Vitalic) pour Julia, Vacarme et la composition pour le cinéma et le théâtre pour Carla. Cette fin annoncée vous ressemble, mesdames, droites et fières vous êtes, droits et fiers nous serons, toustes devant la scène pour vous dire « auf wiedesehn ».
samedi à 21h55 | AIR FORCE ONE
Marie et Lionel Limiñanas ont signé avec leur complice Laurent Garnier en 2021, un disque intitulé « De pelicula » rangé d’ores et déjà dans la discothèque des grands classiques de la pop à la française. Entre concept album à la Gainsbourg, bande originale de film signée François de Roubaix, aventure psychédélique sous influence krautrock à la Gong, ce bel opus propose une écoute addictive. Après des kilomètres avalés sur la route en tournée, des albums signés et encensés par la scène rock indé américaine, des collaborations brillantes de Bertrand Belin à Anton BJM Newcombe, l’heure des Limiñanas a sonné ! À la scène, le combo projette sur grand écran sa fantasmagorie cinématographique, nouvelle vague, cinéma italien, série Z et films cultes. Au nez du plateau, à l’avant-scène, plan américain, c’est du rock et du meilleur, une chevauchée fantastique sensuelle comme un doux velvet, une aventure portée par sept musiciens mercenaires, un show en cinémascope qui vous laisse à bout de souffle… Que calor en la disco !
samedi à 21h | WALL OF SOUND
On ne va pas se mentir, on croyait le groupe oublié, perdu dans des nappes électros et un travail pur de recherches expérimentales. Nous les avions presque oubliés, le groupe rétrécissant d’année en année, enfin de moitié, passant de quartet à duo... avec le temps. Bref, l'heure semblait passée. Le dernier opus en date, le quatrième « Juice by Crypts » présentait bien quelques fulgurances mais nous gardions en mémoire les classiques Mirrored et Dross Glop, difficilement égalables. Nous les avions presque rangés sur l’étagère de la discothèque des groupes expérimentaux de haut-vol que la nouvelle tombait : Battles revenait en Europe pour en découdre et faire taire cette rumeur d’un combo perdu. Alors, la mémoire activée, c’est le sel du live, qui releva le goût d’accueillir à nouveau nos New-Yorkais. Comment refuser à l’ex Don Caballero, Ian Williams à la guitare et aux claviers et à l’ex Helmet et Tomahawk, John Stanier à la batterie, de nous donner à nouveau un cour de math rock dont ils connaissent la parfaite équation. Ce n’est pas du rattrapage qui s’annonce mais une leçon de style et d’arithmétique pour remettre les compteurs à zéro.
samedi à 01h45 | AIR FORCE ONE
Attention machine à danser infernale ! Le live du grand Arnaud Rebotini est un combat de boxe. Au premier round, on observe, on sonde, on taquine, on esquive, on jauge. Au deuxième round, les coups s’abattent, tendus, brutaux, violents et pourtant si techniques. Arnaud Rebotini, moustache gaillarde, œil brillant, mèche rebelle, costume haute-couture et physique de poids lourd, est un sacré baroudeur de la scène. Que ce soit en groupe sous formation Blackstrobe ou en live machines et claviers sous son propre blaze, il connaît la ruse du beat qui assassine, de la boucle qui chauffe le dancefloor. Césarisé pour sa BO du film 120 Battements par minute, Arnaud Rebotini est aujourd’hui considéré comme un compositeur de haut-vol. En témoigne la commande passée par le maître de l’horreur Dario Argento pour son nouveau film Occhiali Neri. Rebotini tape dur mais il a un cœur de boxeur passeur, c’est un féru de musique au spectre large, du funk à la soul, du heavy à la cold wave, de la techno au punk, qui aime communier, partager et qui avec panache attendra le dernier round avant de vous clouer au sol par KO.
samedi à 16H30 | HELICOPTERE STAGE
Ils étaient de l’édition 2019, ils sont les invités surprise de 2022 et seront vraisemblablement conviés en 2023 ! Les trois de Lysistrata ont démontré depuis longtemps leur talent et nous leur avons témoigné de longue date notre affection et notre envie d’être à leurs côtés. On parlera de compagnonnage, de fidélité. À la veille de la sortie de leur troisième album, en fin de gestation au moment d’écrire ces lignes et à quelques encablures de leur passage en studio, nous souhaitions leur offrir un premier contact public, comme une rampe de lancement, un décollage. Nous serons donc les heureux auditeurs, pas loin d’être les premiers, à écouter leurs nouveaux titres en live.
vendredi à 23h | AIR FORCE ONE
Depuis toujours la ville rose a le regard tourné vers l’espace, vers le ciel. Est-ce positionnement géographique qui a insufflé au trio Slift ce goût pour l’aventure cosmique ? Le double album Ummon paru en 2020 sur l’excellent label bordelais Vicious Circle ne fait que confirmer cette relation avec une musique qui touche à l’au-delà. Au-delà du métal, du stoner, du krautrock, du doom et de la noise, Slift invente un langage qui lui est propre. Bien évidemment, sa musique poursuit une quête déjà engagée hier et aujourd’hui par Can, Oh Sees, Hawkwind, Grateful Dead et King Gizzard. Cette quête d’une musique exploratrice, libre, sensitive, expérimentale et construite, psychédélique, délicieusement. Les écouter invite à lever le visage vers le ciel, le nez dans les étoiles.
vendredi à 01h05 | AIR FORCE ONE
Retenez bien ce nom : Lucie Antunes. Inscrite dans le paysage musical depuis déjà une bonne dizaine d’années, on l’a croisée tête pensante associée de Moodoïd, aux côtés d’Aquaserge ou de Yuksek. Elle vogue toujours de projets en projets mais défend aujourd’hui, sous son nom, sa propre aventure. Percussionniste et batteuse issue du classique et du contemporain, cette artiste propose une musique creuset, brillante, savante, exigeante, performante et dansante. Avec elle, la musique expérimentale se fait accessible, le minimalisme se POPularise, l’électronique se fait organique. C’est en trio, répondant au nom de Sergeï, que Lucie Antunes, derrière son vibraphone ou sa batterie, vous invite à un moment qui s’annonce suspendu.
samedi à 17h25 | WALL OF SOUND
On avait découvert Los Bitchos en quintet à l’époque, un soir de décembre 2019 sur la scène des Transmusicales de Rennes. Les filles, traduction sobre du sobriquet du band, arrivent de Londres et ça ne s’entend pas, sommes-nous tentés d’écrire. Les influences du désormais quartet sont en effet universelles et troublent la carte du monde. En effet, la musique nous ballade du rock garage de Detroit à la cumbia de Bogota, du psychédélisme 70’s d'Istanbul (c’est Constantinople !) au punk New-Yorkais, de la Chica de Lima au rock tropicaliste de Sao Paulo. De quoi perdre la boussole tout en gagnant des miles… C’est à Alex Kapranos, le leader de Franz Ferdinand, que Los Bitchos ont confié la réalisation de leur premier album, une vision finaude qui confère à ce premier opus sa dimension pop et dansante. Comme un signal, Los Bitchos sont de grandes amies de Bodega le band de pop punk arty et d’Altin Gun le groupe rock psyché turc, deux formations invitées en 2019 à la Check In Party qui avaient enflammé le tarmac. « Let the festivities begin » est le titre de leur premier opus… Check It Out !
vendredi à 03h | AIR FORCE ONE
Impossible en cette année électorale foisonnante de ne pas convier le sieur Dombrance en clôture de ce premier tour de festival. Celui qui s’affiche pour une France qui danse est notre candidat essentiel. Il est la tête en marche de la Nouvelle Union de la Pop Electro Sensuelle, le guide de notre Renaissance, le musicien qui derrière ses claviers et machines s’ouvre à tous les Horizons musicaux, le penseur d’une France Insoumise aux diktats des genres, LUI seul est capable de nous jouer le grand rassemblement national multicolore et de convoquer la Nouvelle Union Populaire du disco, du funk de la pop et de l’électro. En arrière-plan, derrière ce musicien costumé et cravaté portant une french moustache à la glorieuse trentaine, défile les dessins animés de ces politiciens de notre quotidien. Poutou Poutou Poutou Poutou, Poutou Philippe Poutou. O… BA… MA, Barack OBAMA. RA, RA, RA… Farin. François Fillon, c’est François Fillon. Condamnez vous serez, serrés-serrés, à danser, danser, danser, danser, danser, danser, danser, danser, danser, danser, danser, danser… ad libitum !
samedi à 18h15 | AIR FORCE ONE
Renaud Brustlein n’a pas attendu de revisiter l’œuvre de Leonard Cohen pour se frayer un passage dans la musique indé made in : ICI ! Depuis 2006 le bonhomme sort des disques et poursuit son chemin de musicien compositeur fasciné par le rock et la pop underground. Enregistrements aux states sous la houlette de Steve Albini (Nirvana, Pj Harvey…) et de Rob Schnapf (Elliott Smith, Beck…), album partagé avec le Saints Chris Bailey (rip), Route du Rock et presse spécialisée unanime, H-Burns n’aura pas changé son fusil d’épaule, indépendant un jour, indépendant toujours. En revisitant l’œuvre du poète chanteur canadien, la prise de risque semblait paradoxalement plus forte encore. Toucher à une figure aussi tutélaire que celle de Leonard Cohen est en effet un exercice ardu et casse-gueule. La route empruntée est ici la bonne, pas un hommage castrateur mais une relecture avec ses propres armes, ses failles, ses aspérités, ses faiblesses et ses forces. Alors, avec cette manière de rendre visite, entouré des cordes sensibles de son Stranger Quartet, épaulé haut par son fidèle musicien multi-instrumentiste Antoine Pinet, H-Burns s’empare d’un répertoire et nous en retranscrit sa lecture, sa vision. Tout ici est juste, du choix des titres traversant la carrière de Leonard Cohen à l’orchestration soyeuse, H-Burns rallume l’étincelle et plus qu’il ne l’entretient, il ranime la flamme de mille feux.
vendredi à 20H25 | HELICOPTERE STAGE
Ce sextet arrive en voisin, de Tours. À l’écouter on l’imaginerait plus facilement né au fin fond du texas, à Austin city. Psyché, shoegaze, kraut, noisy et garage, toutes les couleurs du rock indé sont dans l’ADN de ce groupe inspiré. Signé sur l’excellent label Yotanka, enregistré et produit par le talentueux Thomas Poli (Laétitia Sheriff, Dominique A…) au mythique studio Black Box (Shellac, Chokebore…), le premier effort discographique du groupe nommé « Songs / Revolving » est une réussite. On notera le flux massif et distingué des 3 guitares, les montées acides et subtiles qui construisent l’intensité sonique des Stuffed Foxes. À la scène, les six sont tout sauf empaillé, des renards bien vivants, malicieux et au rock ô combien rusé !
vendredi à 17h50 | WALL OF SOUND
Est-ce de la techno ? Est-ce de la noise ? Est-ce de la transe ? Est-ce du krautrock ? Est-ce de l’électro ? Est-ce du punk rock ? Est-ce de la dance ? Rien de tout cela et sans doute tout à la fois. Impossible donc de définir avec précision les contours de cet ovni musical. Ce qui est sûr, c’est la provenance géographique de ce duo se jouant des frontières musicales. La Jungle est de Mons – Belgique. Un territoire qui de tradition, voit passer au-dessus de son plat pays et depuis fort longtemps des soucoupes volantes musicales totalement libertaires. La Jungle inscrit son nom au fronton de la belgitude supersonique qui de dEUS à feu Arno, de Front 242 à Soulwax, de Charlotte Adigery à It It Anita, nous emballe, nous surprend et nous retourne le cerveau comme une crêpe, comme une gaufre plutôt, couplant le moelleux au croustillant.
samedi à 20h10 | AIR FORCE ONE
On ne remerciera jamais assez la petite ville de Todmorden sise à quelques encablures de Manchester, une demi-heure par le rail, cette fameuse moitié d’heure qui conjugue la proximité avec le lointain… C’est ici donc à Todmorden, dans cet endroit qui en hiver ne voit la lumière uniquement qu’entre 9 et 16 heures, qu’est né l’un des combos les plus prometteurs de notre chère Albion dépressive. Merci la pluie, merci le ciel bas, merci le Brexit, merci les antidépresseurs et l’absence de vitamine D. Le Working Men’s Club s’est ici épanouie, s’est retranché dans son studio de répétition pour travailler cette cold wave du vingt et unième siècle. Tout s’est créé ici, hier à Manchester l’hacienda du rock anglais. Working Men’s Club est ainsi un quartet d’héritiers. On pense à Joy Division et à The Fall, aux Happy Mondays et aux Stones Roses, on pense à cette rencontre improbable entre le rock décharné et la ferveur de la musique de club. Et à nouveau le contraste nous saisit, derrière les visages juvéniles des quatre, derrière cette pétillance des compositions se cache un club des loosers aux textes acerbes et furibards. Alors, oui, mille mercis Todmorden pour ta pesanteur, on s’extasie !
samedi à 02h55 | HELICOPTERE
C’est à ce duo qu’est confiée la clôture de cette deuxième édition de la Check In Party. Caroline Chaspoul et Eduardo Henriquez forment Nova Materia, un groupe au parcours artistique libre et à la créativité radieuse. Né du split de Panico il y a quelques années, combo méconnu en nos contrées mais star en Amérique Latine et en particulier au Chili, Nova Materia ensorcelle son monde depuis 2015. Quelques heures auparavant vous aurez déjà découvert Eduardo « que calor » à la scène et au micro, ce dernier officiant en maître chanteur chez les Liminanas. Cet ultime concert du festival est rêvé comme une grande messe païenne sous la lune, la tête dans les étoiles, les corps en mouvement répondant aux massifs sons hypnotiques et chamaniques de Nova Materia. Un dernier décalage ?
vendredi à 17h | AIR FORCE ONE
Édité en décembre 2021 sur Partisan label de Idles et Fontaines DC, l’album Projector du quintet de Brooklyn, a propulsé ce dernier sur le devant de la scène, en pleine lumière. Les superlatifs non pas manqués pour célébrer ce nouveau meilleur groupe du monde répondant au nom de Geese, héritier et remplaçant tout naturel des Strokes égarés… Bref Geese est la sensation du moment, le renouveau du son de la Grosse Pomme. Il faut bien avouer qu’imparables sont les neufs titres de cet opus où sont convoqués les fantômes de Television, Vampire Week-End, Blondie et Parquet Courts, d’Animal Collective et du Velvet. Run, Run, Run, Run, Run, comme dans une course de relais, Geese s’empare du témoin et accélère plein tube vers la ligne d’arrivée et finit sur la première marche du podium du groupe le plus sexy du moment !
vendredi
à 15h45
| Tarmac
samedi
à 15h45
| Tarmac
Ce projet est né en 2019 dans le cadre de l’événement culturel estival Voyage à Nantes. Ce sont les enfants phares du rock de là-bas qui constituent ce marching band qui nous accompagnera durant l’ensemble du festival. Côté casting, ce all stars band est la réunion de musiciens issus des Von Pariahs, French Cowboy, Little Rabbits (hier), Blond Neil Young, Albinos Congo, Bl2om, bref la crème de la crème des rockers de la cité de la duchesse Anne ! Électrifiée, cette fanfare mobile dépoussière le genre et s’avère un puissant et malicieux groupe de rock qui avance en marchant. Les 7 mercenaires plus 2, ils sont 9, déambulent pied au plancher, reprenant toutes guitares dehors des titres aussi divers que Heroes de Bowie, Hey Ya d’Outkast , The magnificent seven des Clash. On leur confie le tarmac pour terrain de jeu, deux jours durant, pour lancer les festivités et vous donner accès au site. Ils seront vos stewards ! Hey Ho Let’s Go !
samedi à 23h45 | HELICOPTERE
Le nom du trio est explicite. Né de la rencontre de trois musiciens affutés et très futés dans un studio du nord de Londres, MadMadMad est une machine de guerre à la scène. C’est donc à Tottenham, au cours de nuits courtes remplies de jam sessions, que le combo a construit ce son si singulier et a trouvé cette rythmique imparable. Groove à tous les étages, le trio construit une musique entêtante, qui strate après strate développe un son à la croisée des chemins. Il y a du funk, il y a du punk, il y a de l’électro, il y a du rock, il y a de la pop, il y a de la soul, il y a de la noise, il y a tout cela et plus encore chez ces très (t)chic (t)chic (t)chic musiciens de MadMadMad. Le show qu’ils donneront sur la Helicoptere stage, en 360° donc, s’annonce comme un de ces moments rares et intenses de communion entre la scène et le public.
vendredi à 16H25 & 02h15 | HELICOPTERE STAGE
Côté duo qui déboîte le cerveau et vous emboîte le cœur, après La Jungle, voici annoncé Bracco. Ces derniers ne sont pas belges mais ils partagent avec les précités, une même volonté de défricher des territoires émotionnels et de vous secouer la moelle épinière. Bracco porte admirablement bien son nom. C’est un hold-up, un retrait plus qu’un dépôt, un vol avec effraction binaire et brutale. Sans sommation, Bracco vous vole dans les plumes sur le titre Chicken, vous vole votre vie sur Die, Bracco vous braque l’argenterie sur Tune , vous rend malade sur Infected, et vous fige comme la statue du commandeur sur Stop Dancing. Écoutez leur album édité sur le Turc Mécanique pour entrevoir la déflagration sonique et sonore qui vous guette.. à PAN, vous êtes mort !